L’AGS revient sur 10 ans d’action aux côtés des entreprises en difficulté - 20.02.2020
10 ans d’action aux côtés des entreprises en difficulté
L’AGS revient sur 10 ans d’action aux côtés des entreprises en difficulté
L’AGS est un acteur majeur des procédures collectives en France, véritable amortisseur social aux côtés des entreprises en difficulté et de leurs salariés.
Le numéro spécial « 10 ans : 2010-2019 » de son bulletin trimestriel « Les Chiffres AGS », livre des informations précieuses sur la santé de l’économie française et ses conséquences sur ce régime inédit de solidarité inter-entreprises.
Cette rétrospective décennale révèle deux principaux enseignements : une baisse du nombre de dossiers ouverts, combinée à une hausse significative de près de 15% du montant moyen avancé par l’AGS par bénéficiaire. Deux constats cumulés qui ne sont pas sans conséquence sur l’équilibre financier du régime, garant de sa pérennité.
Une baisse du nombre d’affaires ouvertes…
Sur la période constatée de 2010 à 2019, le nombre d’affaires ouvertes au titre de l’AGS enregistre une nette baisse : -31,6%.
Cela traduit une meilleure santé de l’économie française et un retour de l’activité de l’AGS à son niveau d’avant crise. Après 5 années d’une stabilité remarquable, une période de repli s’est ouverte en 2015, marquée par une accélération en 2016 et 2017. Fait constant : la grande majorité des dossiers ouverts concerne des entreprises de moins de 10 salariés (autour de 85%). A noter que ces entreprises relèvent en grande partie de la « nouvelle économie » : services à la personne, surveillance et gardiennage, transports, services aux entreprises etc. Leur point commun est d’avoir un fort capital humain, une durée de vie plutôt courte et des actifs peu significatifs, ce qui n’est pas sans conséquence sur la trésorerie de l’AGS déjà en tension.
…qui ne doit pas masquer d’autres facteurs impactant directement la trésorerie de l’AGS
Au-delà de la baisse du nombre d’affaires ouvertes, deux autres données ont un impact direct sur la trésorerie de l’AGS qui, rappelons-le, repose pour 60% sur les cotisations patronales et 40% sur les récupérations des sommes versées par le régime.
Tout d’abord, la hausse de 14,6% du montant moyen avancé par bénéficiaire. Proche des 9500 euros en début de période, il franchit les 11 000 euros en 6 ans.
Ensuite, l’évolution de la pondération du « superprivilège » (qui représente 80% des récupérations de l’AGS). Ainsi, sur la période observée, la part du « superprivilège » dans les avances de l’AGS baisse de 5 points, passant de 52% à 47%, laissant présager un impact direct sur le montant des récupérations qui accuse d’ores et déjà une baisse significative depuis 2017 (-21,7% sur la période 2017-2019).
On relève, en outre, la hausse des dommages et intérêts rendus opposables à l’AGS dans le cadre de condamnations prud’homales. Ils représentent désormais 10% des avances totales assumées par l’AGS.
Un équilibre financier à préserver
Dans ce contexte économique en pleine mutation, l’AGS doit donc veiller à préserver l’équilibre financier du régime.
Il en va de sa pérennité et du maintien de son rôle d’amortisseur social, aux côtés des entreprises en difficulté et de leurs salariés. La question se pose alors des sources de financement nécessaires – outre les cotisations – pour permettre au régime d’assurer sa mission sociale dans les années à venir, sans peser sur la compétitivité des entreprises.
communiqué de presse - 10.12.2019
L’AGS n’augmente pas son taux
L'AGS n'augmente pas son taux de cotisation afin de ne pas peser sur les charges des entreprises
Le 4 décembre dernier, le Conseil d’Administration de l’AGS, présidé par Serge Petiot, a décidé de ne pas augmenter le taux de cotisation des entreprises et de maintenir ce dernier à 0,15%.
Cette décision intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une hausse significative des avances faites en cas de défaillance d’entreprises de plus de 100 salariés, hausse qui impacte le régime AGS.
Pour autant, le Conseil d’Administration a unanimement souhaité, en responsabilité, ne pas faire peser de charges supplémentaires sur les entreprises pour leur permettre de maintenir leur compétitivité. Ce taux reste ainsi inchangé depuis juillet 2017.
Pour autant, l’AGS reste plus que jamais vigilante sur l’équilibre financier du régime de solidarité inter-entreprises, qui repose pour 60% sur les cotisations patronales et 40% sur les récupérations des sommes versées par le régime.
Pour Serge Petiot, Président, « l’équilibre du régime est une nécessité absolue, et l’AGS mettra en oeuvre toutes les actions permettant sa pérennité, tout en veillant à ne pas pénaliser les entreprises elles-mêmes ».
communiqué de presse - 13.11.2019
Cercle d'Ethique des Affaires
L’AGS adhère au Cercle d’Ethique des Affaires
L’AGS, le régime d’assurance de créances des salaires, poursuit son action aux côtés des entreprises en difficulté portée par une priorité stratégique : l’Ethique. Un devoir d'éthique non négociable, au regard des entreprises qui cotisent comme des salariés bénéficiaires. En effet, conscient que l’AGS n’est pas seulement soumise à des obligations réglementaires et législatives mais également à des "standards éthiques" qui se font de plus en plus impératifs, sa Direction nationale a décidé d'engager une nouvelle dynamique et de se doter d’outils d’aide à la décision dédiés.
La Qualité, l’Ethique sont deux des 2 axes stratégiques qui guident l’action de l’AGS, tant dans le cadre de ses relations avec ses partenaires que dans son fonctionnement interne au quotidien.
C’est en ce sens que l’AGS vient d’adhérer au Cercle d’Ethique des Affaires, think-tank de référence en la matière.
Présidé par Dominique Lamoureux, ancien Directeur Ethique et Responsabilité d’entreprise du groupe Thalès, il rassemble actuellement 55 entreprises. Véritable lieu de rassemblement de directeurs de l'éthique, de déontologues et de directeurs de la conformité et de la compliance, sa mission est de promouvoir l'éthique et la conformité dans le management et la gouvernance des entreprises françaises.
Cette adhésion fait suite à la mise en place par la Direction nationale, au sein du régime AGS, d’un « Comité Ethique et Déontologie » impliquant des collaborateurs et présidé par le Professeur émérite Jean-Claude Javillier qui a dirigé le département des normes du BIT (ONU-OIT) à Genève et qui est Président d'honneur de l'association des auditeurs en intelligence économique de l'Institut des hautes études de défense nationale (IE-IHEDN).
Ces initiatives sont accompagnées en interne de l’adoption de la « Charte Ethique AGS », davantage tourné vers le fonctionnement de l’institution qui comprend trois piliers : s’engager dans le respect de l’autre, s’engager durablement et s’engager loyalement. Ces engagements ont vocation de se décliner en actions concrètes au quotidien impactant les pratiques de tous nos métiers.
communiqué de presse - 05.11.2019
Entreprises de plus de 100 salariés
Malgré la baisse du nombre d’affaires ouvertes, la hausse significative des défaillances d’entreprises de plus de 100 salariés impacte le régime AGS
L’AGS est un acteur majeur de la procédure collective en France, véritable amortisseur social aux côtés des entreprises en difficultés et de leurs salariés. Forte de son expertise et des données qu’elle produit, l’AGS publie dans son bulletin trimestriel « Les Chiffres », des informations précieuses sur la santé de l’économie française et ses conséquences sur le régime de solidarité inter-entreprises.
Une nouvelle baisse des affaires ouvertes au titre de la garantie AGS…
Le nombre d’affaires ouvertes au titre de la garantie AGS diminue sur les 12 derniers mois de – 4 % (après -3,7% et -3,0% sur les 12 mois arrêtés respectivement à la fin des 2ème et 1er trimestre 2019). Si ce repli se retrouve pour toutes les formes d’ouvertures, il est plus marqué pour les liquidations judiciaires, qui enregistrent un recul de 4 points supérieur à celui observé pour les redressements judiciaires. Sur la totalité des affaires ouvertes, 86% concernent des TPE ce qui conforte le rôle d’amortisseur social de proximité de l’AGS, sur l’ensemble du territoire.
… qui ne doit pas masquer l’impact sur le régime AGS de la hausse du nombre d’affaires ouvertes pour des entreprises de plus de 100 salariés
Dans ce contexte, on constate néanmoins une poursuite de la hausse de 11,9% du nombre d’affaires ouvertes d’entreprises de 100 salariés et plus, fait significatif. Ainsi, 30 affaires de 100 salariés et plus ont été ouvertes au cours du 3ème trimestre 2019. C’est comparativement 10 de plus qu’au 3ème trimestre 2018. Compte tenu du nombre important de salariés à accompagner, l’AGS doit faire face à la fois à des avances salariales conséquentes et à un net recul des récupérations depuis le mois de juin (-16,9% au 20 octobre) au regard des fonds mobilisables pour rembourser les avances au titre des créances salariales.
Au regard de ces deux phénomènes concomitants et pour préserver ce régime de solidarité, l’AGS reste plus que jamais vigilante sur l’équilibre financier du régime de solidarité inter-entreprises et mettra en oeuvre toutes les actions permettant sa pérennité.
communiqué de presse - 03.10.2019
Secteur du voyage en difficulté
Le régime AGS aux côtés des entreprises du secteur du voyage en difficulté
Plusieurs entreprises du secteur de l’aéronautique et du tourisme rencontrent depuis quelques semaines des difficultés lourdes de conséquences en matière d’emploi. Voyagistes ou compagnies aériennes se retrouvent en effet confrontés à une remise en question de leur modèle économique. Certaines règles de reprise d’activité en France ont paradoxalement posé des obstacles sociaux et juridiques limitant les possibilités de reprise.
Dans ce contexte complexe, le régime AGS, en tant qu’acteur majeur des procédures collectives et de la sauvegarde de l’emploi, intervient aux côtés des entreprises en garantissant le paiement, dans les meilleurs délais, des sommes dues aux salariés impactés.
S’agissant d’Aigle Azur, à ce jour, l'AGS est intervenue au profit de 815 salariés, exécutant leur contrat de travail en France au titre des sommes dues au jugement d'ouverture. Il s'agit des créances salariales au titre du salaire d'août 2019, soit 4 millions d'euros.
L’AGS est également sollicitée pour un montant de près de 2 millions d’euros concernant XL Airways, dont l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire a été prononcée le 23 septembre par le Tribunal de Commerce de Bobigny. 570 salariés sont concernés.
Conséquence en cascade de la faillite du groupe anglais Thomas Cook, la filiale française basée dans les Hauts-de-Seine se retrouve elle aussi en grande difficulté. Le Tribunal de commerce de Nanterre a ouvert le 1er octobre une procédure collective de redressement judiciaire pour Thomas Cook France qui compte 777 employés en France.
Ces interventions confirment l’engagement économique et social permanent de l’AGS. Au-delà des sommes avancées (et pas toujours recouvrées), elles illustrent l’importance du régime fondé sur la solidarité inter-entreprises. Via l’ensemble des actions menées, l’AGS n’a qu’un seul objectif : amortir l’impact social des défaillances d’entreprises et, chaque fois que possible, sauvegarder l’emploi dans les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur état de cotisation.
Néanmoins, l’AGS doit rester vigilante sur l’équilibre financier du régime, dans un contexte préoccupant d’augmentation des ouvertures de dossiers d’entreprises de plus de 100 salariés.
Communiqué de presse - 07.08.2019
Hausse des affaires ouvertes
Avances salariales AGS : hausse des affaires ouvertes de plus de 100 salariés
Aux côtés des entreprises et de leurs salariés dès l’ouverture d’une procédure collective, en cas de redressement ou liquidation judiciaire, le régime AGS garantit le paiement dans les meilleurs délais des sommes dues aux salariés impactés. Cette mission en fait un acteur incontournable de la préservation de l’emploi et de l’aide aux entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.
Observateur engagé, le régime AGS dévoile les chiffres et tendances relatifs aux procédures collectives et au nombre d’affaires ouvertes au titre de la garantie des salaires pour les 12 mois passés. L’occasion de faire un focus sur l’état de santé des entreprises françaises dans un contexte économique en demi-teinte, notamment dans le secteur de la construction particulièrement impacté.
Une nette augmentation du nombre d’affaires ouvertes de 100 salariés et plus
Si le nombre d’affaires ouvertes au titre de la garantie AGS est en baisse (-3,7% sur la période de référence à savoir du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019), un phénomène se poursuit : la hausse du nombre d’affaires ouvertes pour les entreprises de plus de 100 salariés.
Certes, 86% des affaires AGS ouvertes se rapportent toujours à des entreprises de moins de 10 salariés mais ce chiffre marque une diminution alors qu’il augmente pour celles de 10 à 49 salariés et celles de 100 salariés et plus. Ainsi, le nombre d’affaires ouvertes de plus de 100 salariés a bondi de + 9,5% entre le 1er août 2018 et le 31 juillet 2019 (contre +8,3% entre le 1er juillet 2018 et le 30 juin 2019).
Cette hausse significative s’est illustrée tout au long de l’année par les difficultés rencontrées notamment par de grands groupes (Arjowiggins, Toupargel…) qui comptent de nombreux salariés et qui peinent à s’adapter à un contexte économique en pleine mutation numérique, marqué en particulier par l’innovation des produits et des services et la transformation des métiers.
Page 3 de 11
- « Première
- Précédente
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- Suivante
- Dernière »